François

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mercredi 11 novembre 2015

Quelques news




Pas la peine de guetter d'éventuels passages télé de François Gabart dans les émissions de cette semaine : il ne sera en effet pas en France avant une bonne quinzaine de jours, le temps de ramener lui-même son trimaran MACIF, avec une partie de son équipe technique.
Le but de ce convoyage par notre skipper himself : lui permettre de s'entraîner encore avec son nouveau bateau, et notamment, lorsqu'il s'agira de manoeuvrer, eh bien de réaliser lesdites manoeuvres tout seul comme un grand, en situation réelle, dans l'optique de ses futures courses aux records qu'il accomplira en solitaire.

Donc pas de François probablement jusqu'au salon nautique début décembre.

En attendant, pour vous faire patienter, une vidéo de première victoire du trimaran, extraite du site de macifcourseaularge, 
et quelques photos de l'arrivée.




Et pour le fun, et surtout parce que je trouve 
que cela apporte souvent un éclairage différent,
une interview de Gabart et Bidégorry sur L'EQuipe 21,
mais enregistrée AVANT le départ de la Transat.




Photos Jean Marie Liot /DPPI / macif













Des nouvelles de Charlie Dalin,


toujours en course avec Yann Elliès
sur Quéguigner Leucémie Espoir


« Le soleil vient de se lever, l’humidité refait son apparition, la fin de nuit a été fraîche. On vient d’avoir une rafale à 21 nœuds, il y a encore du vent, on fait de la descente, on fait des angles qui sont moins rapides.
Le Cabo Frio, ça fait l’effet d’un cap Finisterre, le vent va accélérer fort, plus fort que sur le modèle et contrairement au cap Finisterre, il y a des plateformes pétrolières à l’endroit de l’accélération. C’est une des dernières difficultés à déjouer. Il y a de l’activité, ça ne va pas être simple, il va falloir être prudent et trouver la bonne route. La nuit prochaine, on passe les plateformes. Notre arrivée à Itajaí ? Mercredi en fin de journée vers 20h heure française je pense…
La fin n’est pas simple avec la dépression qui va empiéter sur la mer. On ne sait pas encore à quelle sauce nous allons être mangé, les modèles ne sont pas d’accord sur la fin. On va donner le maximum, le but c’est de ne rien regretter. L’objectif est de faire de belles manœuvres, on est toujours en mode régate si on peut grapiller quelque chose, on le fera, on a un peu de retard, ça va être compliqué, on va donner le maximum jusqu’au bout. A bord, c’est exactement comme prévu en termes de répartition des rôles. C’est une super expérience, je suis content d’être là ».

« Tout va bien, ça glisse bien, on a du vent entre 18 et 22 nœuds, j’ai eu une petite accélération à 22 nœuds. On file entre 17 et 18 nœuds pour notre part. Les conditions sont agréables, la mer est plate, ça file à 40 milles le long des côtes du Brésil. PRB avait une super vitesse toute la nuit, c’était impressionnant, ça à l’air de partir par devant. Ils sont sortis de la zone plus facilement. Il a bien avancé, ils ont pris une petite avance les deux. Nous on fait notre maximum pour revenir et relancer la machine au maximum de son potentiel.

Avec Banque Populaire, on est un peu plus dans le même système de vent, les angles auxquels on navigue en ce moment, ce sont ceux où on a vu qu’ils avaient un peu plus de potentiel. Maintenant à l’échelle d’un IMOCA, ça reste raisonnable. Jusqu’au cap Frio les seules décisions à prendre, seront les choix de voile, le jeu va reprendre après. Sur la fin, ça change encore pas mal, avec un rush plus au portant et il doit y avoir un petit passage de front froid. Il reste des opportunités, il faut se battre jusqu’au bout, la route est encore longue, et même si on voit le halo des îles côtières, on constate que le Brésil est un grand pays, car il nous reste quatre jours de navigation pour arriver. On va donner le maximum sur la fin, donc on sera un peu fatigué mais heureux d’arriver. Pour nous, il fait encore beau et chaud, c’est agréable ! »

Vincent Riou et Sébastien Col,
remportent la Transat sur PRB en catégorie IMOCA

Derrière, Charlie Dalin et Yann Elliès
sont toujours à la lutte pour la 2e place
avec le Banque Pop d'Armel Le Cléach.

Actuellement, Charlie pointe en 2e position



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